« Jo voyait encore les flammes même quand il fermait les yeux. Jamais il n'oublierait ». La justice de Jo c'est une histoire de vengeance, une putain de sale vengeance... mais c'est surtout la volonté d'un homme de changer le laid de ce monde en quelque chose de beau.

Devenir ce que l'on a toujours été, c'est ça le secret de la vie. Que le dehors soit comme le dedans, c'est ça le secret du bonheur.

Cinq histoires.
Cinq façons de voir le monde.
Cinq aventuriers de la vie, englués dans leurs illusions, qui n'aspirent qu'à une seule chose : être enfin maîtres de leur destin.

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« Quand le vent du diable souffle on se cache sous terre et on le laisse passer » : c'est ce que la sagesse des hommes, des plantes et des animaux dit.

Cinq histoires. Cinq lieux.
Cinq vies que leur destinée a conduit au delà des apparences trompeuses.

Mais pour parcourir ces contrées et triompher des dangers terribles qui s'y dissimulent il faut surpasser sa peur, lever les yeux, et affronter sans se cacher le vent du diable.

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Bonjour, je m'appelle Hystorika, née d'un père portugais et d'une mère bonobonaise... je plaisante bien sûr, c'est tout ce qui me reste... et toi qui te tient face à moi, en ce moment même, qui contemple mon habit rouge et mon masque blanc tu devrais me remercier pour ce que j'ai fait pour toi !

 

Je sais bien que tu ne m'entends pas. Qui sera capable un jour de briser ce maléfice ? Tout ce que tu vois de moi c'est ce masque impénétrable.

 

Tu es si près de moi que je pourrais te toucher, t'attraper... si seulement je pouvais bouger !

Je sens tes doigts se poser sur les contours cachés de mon visage... je sens ta chaleur... Ah ! Mon dieu ! Pourquoi m'infliges-tu ce cruel châtiment ? Pourquoi à moi ?

 

 

 

Latence (tableau par Jean-Luc Malavieille)

 

— Je suis si vieux mon fils... Et je sens que l'heure de quitter ce monde pour rejoindre celui de l'invisible a sonné. Regarde moi... allongé toute la journée sur ce lit, dans cette chambre obscure, la peau fripée, les yeux presque transparents, les cheveux plus blanc et plus rare que la neige en été... et des souvenirs... ah, des souvenirs à ne plus savoir où les ranger...

 

— Tu es encore en grande forme papa ! Ne dis pas des choses pareilles... tu me fais peur...

 

— Peur ? Pourquoi ? De quoi a? De la mort ? La mort nous fait peur parce qu'elle est cachée à nos yeux et à notre intelligence, alors on invente toute sorte d'espérances ou au contraire de craintes. La mort n'est pas la fin Jean... tout comme la vie n'est pas le commencement...